Les SCI dans l’assurance vie
L’immobilier prend de l’ampleur dans les unités de compte. Et c’est normal, du fait de la constante érosion des rendements des fonds en euros, dans le sillage de la faiblesse des taux obligataires.
La pierre apparaît dans les contrats d’assurance vie ou les plans d’épargne retraite (PER) sous forme de SCPI, d’OPCI ou de SCI.
Moins chargées en frais que les SCPI, les SCI permettent d’investir en assurance vie tout en bénéficiant de la liquidité des fonds (garantie par l’assureur),
Elles donnent aussi accès à d’autres solutions patrimoniales.
Vous pouvez ainsi investir sur :
Des SCI de bureaux / commerces : constitution et gestion locative d’un ensemble de biens immobiliers
Des SCI sur l’immobilier viager : afin de permettre la maintien à domicile de seniors ayant besoin de compléments de ressources pour financer leur retraite et/ou dépendance
Des SCI en immobilier résidentiel : transformation de bureaux obsolètes ou vacants en logement dans les zones tendues
Comme tout support financier, ces investissements sont soumis aux risques liés au marché auquel ils sont principalement exposés, à savoir le marché immobilier non coté tertiaire.
Les principaux risques sur cette classe d’actifs sont ceux liés :
- à l’évolution des taux d’intérêt, à la croissance économique qui peut sensiblement affecter la demande locative en immobilier professionnel
- au caractère non fongible d’un bien immobilier entrainant une liquidité plus faible que sur un actif financier et une valeur de revente qui demeure incertaine
Toutefois, le choix d’investir en immobilier sur un support collectif permet de réduire significativement ces risques.